Cette information n'aura échappé à personne : Nicolas Sarkozy a reçu de la part des jeunes de l'UMP (pour peu qu'il y en ait) un jeu d'échecs.
Forcément, celui qui ne pense plus qu'à devenir le prochain président de la république bananière de France, en a profité pour glisser qu'il serait candidat à la présidentielle, et surtout vainqueur si possible au sortir des urnes.
Ce qui est drole dans tout ça, ce sont les affirmations à propos de la vie du Parti Socialiste.
Que déclare notre ministre de l'intérieur, président de l'UMP et premier candidat à la présidentielle ?
Ceci :
"A l'UMP je défends l'unité, ce qui n'empêche pas les débats sur le fond", a souligné Nicolas Sarkozy. "Le contre-exemple, c'est ce qui se passe au Parti Socialiste. Quand je vois l'état du PS depuis le 29 mai (...). François Hollande pensait que j'étais un mauvais stratège", "je ne sais pas ce qu'il doit penser aujourd'hui".
Sur le terrain gouvernemental, l'image se veut consensuelle: "quand je suis revenu au gouvernement, j'ai fait le choix de l'unité", a affirmé le ministre de l'Intérieur. "Sur le prix de l'essence, je soutiens les mesures prises par Dominique de Villepin avec qui je suis en contact téléphonique. Il faut investir dans les énergies renouvelables".
Quand on aborde le sujet de la présidentielle à droite, Nicolas Sarkozy assure qu'il "veut que ce soit les militants qui choisissent le meilleur". "Je ne veux pas d'affrontement d'éléphants comme au Parti socialiste", dit-il en insistant toutefois sur "sa liberté de parole en temps que président de l'UMP" hors du cadre du gouvernement. "Je veux dire aux Français qu'il y a encore des marges de manoeuvre et de l'espoir."
Il n'est presque pas gonflé le bonhomme ! Passons sur la réalité de la lutte fratricide qui va opposer les éléphants, mamouths et autres pachydermes du PS.
Là ou cela devient marrant c'est quand il compare la situation du PS et de l'UMP.
Sarkozy défend l'unité. Il a une sacré manière de la défendre ! En tirant à boulets rouges sur Chirac et en faisant des croches pieds à Villepin.
Il faut aussi rappeler le souci d'unité affiché lors de l'éviction de la responsable "jeunes" de l'UMP.
Sarkozy ne veut pas d'affrontements d'éléphants comme au PS. Sarkophage tient à le rassurer, d'affrontements il n'y aura point assurément. De guerre fratricide il y aura certainement !
Il rêve les yeux ouverts si il croit que Chirac va le laisser briguer son fauteuil ! C'est oublier que celui-ci n'a pas la mémoire courte et qu'il n'est plus à un meurtre politique symbolique prêt.
D'ailleurs rendez-vous est pris pour dans deux ans, nous pourrons tous voir le climat de félicité qui régnera à l'UMP. :-)