Et c'est là que la France découvre les difficultés scolaires et syntaxiques de son président (celui qui fait honte aux français vivants à l'étranger, un peu le syndrôme Bush, la hauteur en moins). Parce qu'employer les termes qu'il a choisi pour désigner et décrire l'effort surhumain de son fils, c'est révélateur d'un sérieux problème de vocabulaire.
Outre qu'il montre qu'il n'a rien compris à l'éducation (il pense que quand on aime son enfant on ne doit rien lui interdire, ce qui est l'exact opposé d'une éducation constructive et qui finit par des accidents de Scooter très particuliers !), son propos est d'une confondante médiocrité. Etre courageux en récupérant sur un plateau en argent une circonscription qui vote avec son carnet de chèque et qui élirait un macaque avec un caleçon UMP, c'est une définition pour le moins étonnante du courage. La définition du courage ce n'est pas cela ! Il faudrait plutôt glisser à l'oreille de ces deux rigolos que le courage c'est d'affronter ce qui représente un potentiel danger. Ici point de danger. Juste une formalité.
Et après on s'étonne que la France aille mal. Il faudrait d'abord songer à élire un représentant qui sache comprendre le vocabulaire du primaire et le calcul mental qui va avec.
On savait le nouveau marié de l'Elysée sans complexe et osant tout et son contraire. Mais là il faut dire que le degré maximum du culot et de l'insolence est atteint.
Le président Rolex qui s'auto augmente sans aucune retenue, veut faire la leçon aux français. En sachant qu'il est lui, grand travailleur sauteur devant l'éternel, exemplaire.
Rendez-vous compte bonnes gens du Tiers Etat, qu'il n'hésite pas avec outrecuidance à demander des efforts à ceux qui n'en peuvent plus, en dispensant allègrement et la larme à l'oeil ceux qui sont déjà goinfrés de richesse.
Merci à Nagy
En accordant un cadeau sans contrepartie de 15 milliars d'euros aux riches et très riches, on pouvait s'attendre à une générosité au moins équivalente pour ceux qui comptent les euros.
Que nenni, il faudra faire avec maintenant, la France de la rupture, c'est le grand bond en arrière. D'un côté les nantis à qui il ne faut pas trop demander des fois qu'on les traumatise psychologiquement et de l'autres les galériens qui peuvent continuer à ramer.
En expliquant insolemment qu'il ne peut y avoir d'augmentation du pouvoir d'achat sans contrepartie, Sarkozy montre qu'il doit rapidement être pris en charge pour une affection de longue durée qui pourrait être Alzheimer. Parce que son cadeau aux riches, il a été gratuit.
Son propre cadeau décidé par lui tout seul et pour lui tout seul, il a été gratuit aussi et aucunement mérité. Quand on voit les résultats de 5 ans de Sarkozy à l'intérieur et de 8 mois de Sarkozy en vacances présidentielles bon marché, on finit par se dire qu'un incompétent comme lui serait poussé au suicide par l'ANPE.
Mais Sarkozy n'a aucun complexe. Passer pour un clown à l'étranger doit le faire rire. Organiser des conférences de presse à la mode chinoise ou russe ne le gène pas. Soutenir la dictature de Poutine non plus. Et enfin inviter les ectoplasmes divins au festin est le summum.
Merci à Abadidon
Les 43% de Français qui l'ont porté à la présidence doivent avoir mal aux fesses. Ils auraient fait l'effort d'avoir un peu mal à la tête en mai 2007, et la France ne serait pas dans cet état pitoyable.
Merci à Fanch
Vous iriez confier la direction d'une usine à gaz à un gamin avec des allumettes ? De nombreux français l'ont fait ...
Et comme les Sarkolatres ne croient que ce qu'ils voient, il faut leur glisser dans l'oreille la preuve. Cela ne changera rien, ils sont comme des fidèles avec un dieu bienveillant. La raison les a quitté depuis longtemps. Pardonnez les ! Ils ne savent pas ce qu'ils font ...
Merci à François Bayrou de Secours pour ce moment de vérité politique !
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« On ne peut pas rencontrer plus différents que Nicolas Sarkozy et moi ». C'était le 16 mars dernier dans les locaux de « Sud Ouest ». François Bayrou répondait aux questions de notre rédaction. Dans un moment de vérité, le leader de l'UDF a subitement avoué la fracture que les observateurs avaient décelée, sans en connaître la raison intime. « Je n'ai pas parlé avec Nicolas Sarkozy depuis trois ans. Il y a trois ans, c'est pas pour le raconter forcément, mais je vous le raconte , Nicolas Sarkozy est élu à la tête de l'UMP. Le dimanche suivant, il me fait inviter par Jacques Chancel (NDLR : journaliste et homme de télévision) pour venir passer une après-midi avec lui. Donc, je prends ma voiture et je vais chez Jacques Chancel. Là, Sarkozy me dit : "Je te propose une alliance contre Chirac. On va faire les jeunes et on va le démoder, lui qui est vieux. On va lui faire la guerre et, au bout du compte, on fait une alliance contre Chirac." Je lui dis : « Ca ne m'intéresse pas. Je ne veux pas faire d'alliance avec toi. Je ne veux pas faire une alliance contre Chirac sur le critère de l'âge. Cela ne me ressemble pas. Alors, tu fais ce que tu veux, mais moi, je ne le ferai pas." Depuis, en effet, il y a comme un froid entre nous... »
Jacques Chancel, contacté lundi par « Sud Ouest », confirme : « C'était en février 2004, dans ma maison d'Adast, en dessous de Cauterets. Nicolas était à la maison pour quelques jours, avec toute la famille, Cécilia et les enfants. Après le café, je les ai installés dans notre bibliothèque. Nicolas souhaitait que je reste. J'ai refusé. Après deux heures de discussion, ils se sont quittés. » Des tensions auraient-elles émaillé cette rencontre ? « On avait l'impression que la discussion avait été de bonne qualité et amicale, s'étonne Jacques Chancel. Nicolas, qui est resté huit jours à la maison, ne m'a pas du tout parlé de ça... » Ces propos, François Bayrou les a tenus devant une assemblée d'une quinzaine de personnes : cinq lecteurs, cinq journalistes, quelques observateurs invités. La veille de la publication de l'interview, vers 19 heures, François Bayrou a expressément demandé qu'ils ne soient pas utilisés, qu'il s'agissait selon lui de « propos off ». Nous avons choisi, ce jour-là, la voie de la conciliation.
Aujourd'hui, ces confidences prennent tout leur sens. Elles éclairent, avec intensité, le fossé qui sépare les deux hommes. « Il faut mettre l'Etat à l'abri des connivences », écrit François Bayrou dans son livre programme « Projet d'espoir ». Ses propos tenus à « Sud Ouest » le 16 mars nous offrent aujourd'hui un décryptage inédit.
Pour le programme il ne faut pas trop se fatiguer, il est en fait virtuel et monté sur une girouette très sensible aux fluctuations de l'opinion publique. C'est la politique de l'idée et surtout de son contraire dès que le besoin s'en fait sentir.
Ecoutons donc certaines de "ses idées", sans filtre, sans fard et sans auto censure.
Décoiffant non ? Les personnes de couleur se sentiront sans doute un peu agacée. C'est qu'elles n'ont rien compris à la rupture, l'immigration choisie et autres jouets empruntés au front national. Il faut être moderne ! Et pour cela rien de mieux que de faire un grand bond en arrière !
Maintenant, un peu plus difficile et beaucoup moins risible. Qui a dit :
"J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a mille deux cents ou mille trois cents jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense."
Alors ? Une idée ?
Un théoricien eugéniste ? Un homophobe primaire ? Un partisan d'extrème droite décomplexé ? Un habitant d'une zone reculée et qui ne connait pas l'usage de la roue ? Un illuminé des gènes et races ?
Vous n'y êtes pas ! Il s'agit de Nicolas Sarkozy ! Oui c'est bien lui qui déclare cela. Et bien sûr toute la presse objective et professionnelle de notre pays s'en fait l'écho (heureusement que votre fidèle serviteur bénévole est là ! Faut bien s'autocongratuler à l'occasion :o) )
Sarkozy a rappelé le rôle important des colons et des harkis : "tous les colons n'étaient pas des exploiteurs; il y avait parmi eux beaucoup de gens courageux (...) Ils ont tout perdu, je veux qu'on les respecte"
Nicolas Sarkozy a expliqué au cours de son meeting dans l'est de la France qu'il mettrait fin au scandale des SDF, en 2 ans, si il est élu. Cela relèvre du miracle et surtout d'un manque de mémoire facheux. Il y a un précédent qu'il aurait du se remémorer avant d'entonner le chant des promesses impossibles et démagogiques. C'est que Lionel Jospin est passé par là en 2002, exactement sur le même terrain. Comme le révèle le Canard Enchaîné du mercredi 20 décembre 2006.
Yoyo déclarait en 2002 : "Zéro SDF dans les cinq ans" ! Ce qui lui avait attiré beaucoup de sympathie à droite, avec notamment un certain Chirac Jacques qui s'y connait en promesses fumeuses et démagogiques. Lequel lui avait envoyé en travers de la tronche : "Cet objectif [...] qui relève à la fois d'un fort souci de tout ramener à des slogans et d'une méconnaissance des réalités de l'exclusion". De la part de Chirac, cela vaut son pesant de caviar de la Mairie de Paris.
Sarko lui, en visionnaire sans doute (c'est souvent le cas des marabouts qui cumulent plusieurs pouvoirs pour mieux répondre aux attentes de la clientèle) déclarait : "Ce que M. Jospin n'a pas fait en cinq ans, c'est à dire réformer la France, il ne le fera pas demain".
A croire qu'il parlait par avance de son propre cas en 2007 ! Pendant 5 ans au gouvernement, ministre d'état, chef du parti majoritaire, pour un résultat qui ressemble à une tente de SDF plantée au bord de la seine.
Les migraineux comprendront Sarkophage. Ecouter le même discours à longueur de temps ce n'est pas bon pour la santé. D'ailleurs, on pourrait sans doute faire faire de grosses économies à la Sécurité Sociale en rendant Nicolas Sarkozy à son travail primitif, avocat.
Et parce qu'être un petit candidat n'est pas facile tous les jours il se venge sur plus fragile que lui : les femmes. Non Sarkophage ne rentre pas dans les critiques faciles, il constate juste que depuis un certain temps, la gente féminine lui pose quelques problèmes. Que ce soit de longue date avec Pomponnette, ou plus récemment avec ses concurrentes.
Le petit Nicolas Sarkozy n'aime pas le 27 octobre. Jusqu'à la fin de ses jours il va détester les 27 octobre. Comme un autre ministre de l'intérieur avec une autre date : le 6 décembre 1986, jour de l'assassinat de Malik Oussekine.
Bouna et Zyed n'étaient pas nés ... que déjà des jeunes payaient de leur vie un comportement policier ou une peur anormale.
Nicolas Sarkozy, en déplacement en Lozère, a réaffirmé vendredi 27 octobre, un an après la première émeute dans les banlieues, qu'il ne considérait par cette date comme un anniversaire.
"Pour moi, il n'y a pas d'anniversaire. Il y a une France qui est multiple et chacun doit se sentir considéré et respecté. Ce n'est pas parce qu'on ne brûle pas de bus qu'il n'y a pas de souffrance, d'inquiétude, de besoins, d'aspirations et de demandes", a déclaré le ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, sur les marches de la Maison de pays à Rieutort-de-Randon, où il a visité différents services à la population.
La semaine dernière, Nicolas Sarkozy avait déjà critiqué "l'agitation médiatique" autour d'un "pseudo-anniversaire".
Le président de l'UMP a ajouté : "l'Etat républicain ne peut pas se préoccuper uniquement de ceux qui se comportent mal, mais aussi de ces millions d'anonymes qui vivent sans rien demander mais qui entendent être respectés", a poursuivi le ministre, devant des habitants.
Etre là en Lozère aujourd'hui, c'est une façon de dire que ce n'est pas parce qu'elle ne casse rien qu'elle ne doit pas avoir la parole", a-t-il lancé.
En inaugurant peu après le chantier d'un pôle médico-chirurgical à Marvejols, Nicolas Sarkozy, face aux élus locaux, aux habitants et responsables du chantier, a déclaré: "Vous avez fait beaucoup d'efforts. On ne donne pas assez à ceux qui veulent construire et un peu trop à ceux qui veulent empoisonner la vie des autres".
Pas un mot pour les deux morts dans le transformateur ! Pas un mot pour leur famille ! Rien que du mépris affiché et revendiqué. On se tourne vers la France bas de plafond qui va soutenir ces propos qui fleurent bon la récupération et le populisme de bas étage.
Chirac décerne la légion d'honneur à l'un des pires tortionnaires qui soit aujourd'hui et deux jeunes morts pour rien ne sont même pas cités par le ministre de l'insécurité le jour de l'anniversaire de leur mort. Une minute de silence pour cette incarnation vivante de la morale et du respect qu'est Nicolas Sarkozy.